
EHPAD de 90 lits,
centre hospitalier de Saumur
Cet EHPAD de 90 lits est bâti sur le site du centre hospitalier de Saumur implanté sur un coteau en forte pente. Divisé en six unités de 15 lits, l’édifice est situé en contrebas du terrain, de manière à s’insérer dans un tissu urbain de fau- bourg composé de pavillons. La créa tion d’un bâtiment bas, de deux niveaux seulement, permet une bonne intégra tion dans le contexte, malgré la dimen- sion du projet. Comme à Plaisir (voir pages 298 à 303) les architectes, Pietro Cremonini, Catherine Lauvergeat et François Paccard, ont profité de la déclivité pour superposer deux rez-de-chaussée en plaçant les unités tête-bêche, de manière à ce que chacune dispose d’un jardin accessible de plain-pied…

Atelier, vieillissement de la population et habitat
La Maison de l’Architecture en île-de-France a accueilli le second atelier organisé par le PUCA dans le cadre du programme Logement Design pour tous. Ce programme a pour ambition de repenser la conception des logements pour répondre aux défis de notre société. Parmi ceux-ci, le vieillissement de la population et l’habitat constituait le thème du deuxième atelier du programme, après celui consacré aux « Modes de vie et logements des jeunes…
GT 2 – Vieillir en établissement : commodité, intimité, convivialité
Animateur :
Pietro CREMONINI, architecte
Intervenants :
Pascale DUPUY, cadre supérieure de santé.
Isabelle MANESCAU, architecte – MAAST architectes.
François PACCARD, architecte – CLP architectes.
Jean RINGON, MEEDDM / DHUP.

Ateliers-relais à Chanteloup-les-Vignes
Constituée de poteaux en profilés tramés sur 8 mètres et de poutres-treillis de 15,60 mètres de portée, l’ossature en acier donne la mesure, redoublée d’une seconde file sur la plus grande dimension. Habillées de polycarbonate, les poutres formant sheds dispensent la lumière en abondance jusqu’au cœur des ateliers. Les bureaux installés en mezzanine s’agrémentent d’une fenêtre panoramique disposée à hauteur des plans de travail, entre ateliers et bureaux…

Le shed revisité
Fait rare, le maître d’ouvrage est ici la ville. Avec des subventions et des prets bonifiés, elle a réalisé ces halles pour des industriels qui s’engagent dans la politique de réinsertion sociale. En contrepartie, elle loue ces emplacements moins cher que ne le ferait un promoteur privé. Sans connaître les futurs occupants, trois critères sont retenus à la construction: lu mière naturelle, grandes portées autorisant un usage flexible, et image valorisante. La plus grande, dans l’axe d’un bassin, sera finalement affectée à la collecte et au tri des vêtements usagés; la plus petite à la fabrication de moteurs de kart.

A Chanteloup-les-Vignes, deux architectes construisent une usine pas comme les autres
Le résultat est à la hauteur de leur effort : un bâtiment très simple, c’est la loi du genre, mais dont chaque détail est une marque de raffinement. La lumière descend. comme dans les usines d’autrefois, d’un toit formé de «z » successifs des sheds. en langage d’architecte. C’est la garantie d’un éclairage zénithal, stable et neutre, beaucoup plus confortable pour travailler…

Deux usines – locaux d’insertion à CHANTELOUP LES VIGNES
CHANTELOUP-LES-VIGNES La commande est publique, l’utilisa- teur privé et l’objectif social. La municipalité fait construire et les entreprises locataires s’engagent à embaucher. Sur ce principe clair, une implantation est trouvée dans la zone industrielle des Cettons, une aire paysagée bien en vue sur la route de Poissy. Deux usines, une seule ligne. Du simple au triple, les surfaces s’adressent à des activités variées. Les bâtiments se répondent en écho, l’un de front, l’autre de profil sur la voie, déclinant les deux faces d’un même projet. À partir d’un programme basique et de dispositifs éprouvés tels les sheds orientés au nord en toiture,

Logements à périmètre variable
C’est le premier projet issu d’Europan 1 à se concrétiser. Les quatre bâtiments réalisés 40 logements à Reims ont été livrés en 1992. Si le site choisi ne correspond guère à celui qui était proposé pour le concours des emprises ferroviaires désaffectées (cf. ci-dessous) . les idées d’espace évolutif et de souplesse d’usage qui caractérisaient les cellules de logement ont eté préservées. Les archi tectes ont posé trois immeubles similaires, galbés et carrossés

Parois coulissantes et conteneurs pour redessiner les pièces
L’officine Europan fonctionne comme une tête chercheuse d’idées grâce à des concours ouverts aux jeunes architectes de neuf pays d’Europe. La règle y est simple: on peut s’envoler sans frein sur les cimes du rêve. La première session, 1988-1989,les encourageait à gamberger sur «les modes de vie »liés au logement, avec entre autres thèmes, la transformation. En règle générale, ces projets qu’on espère «innovants» restent une vue de l’esprit dans le tiroir à poussière des idées. Mais pas toujours.

Ouverte sur le ciel
Au chevet de la cathédrale de Reims un loft confortable à vivre grâce à la magie d’un patio signé CLP architectures.

Quand le Luth sonne juste
Par des opérations comme celles confiées à M. Rémon (Créé n° 267) ou à Bernard Khon, l’OPMLM de Genevilliers s’est déjà fait remarquer par la justesse de ses décisions dans l’habitat social. Un point noir demeurait pourtant, le Luth, grand ensemble de 10.000 habitants, où l’héritage des ZUP des Trente Glorieuses pese lourd, avec sa cohorte de problèmes sociaux et ses phéno- mènes de marginalisation. Construit par Otello Zavaroni et Georges Auzolle, le Luth rassemble quatre barres de cinq à quinze étages Elles dessinent deux rues l’une rectigiligne l’autre courbe, et en- tourent un espace central en forme

Reims, cuisine de loft
C’est une maison d’habitation à deux niveaux qui est née de la transformation d’un ancien atelier industriel. Situé à l’arrière d’une maison bourgeoise du centre-ville, ce loft est éclairé uniquement par le patio central qui a été creusé en son milieu. Ses concepteurs, Pietro Cremonini et Catherine Lauvergeat, ont choisi le camaïeu de gris comme cou- leur de référence, en accord avec le passé du lieu. La cuisine américaine est un des faire-valoir de cette démarche. Placée le long du chemin de passage…

Entre les lignes
En quelques lignes, l’histoire d’une reconversion exemplaire écrite à quatre mains par un maître d’ouvrage intuitif et un architecte imaginatif qui transforment un trou noir en loft clair, habité dans la lumière.

Greffe contemporaine sur un mur existante
Pour laisser place à ces 66 logements PLA, dans les faubourgs d’Angoulème, le mur d’une ancienne usine en cours de démolition et le bosquet attenant devaient disparaître. Ils sont devenus indispensables : le bosquet c’est transformé en un joli square; le mur détermine les nouvelles circulations en cour d’ilot.

Caserne de gendarmerie de COLOMBES
Faire de la gendarmerie de Colombes un espace qui soit à la fois fonctionnel dans sa partie « caserne » et agréable à vivre pour les gendarmes et leur famille dans sa partie « logements » tout en restant proche de l’urbanisme alentour, tel a été le défi qu’ont relevé Pietro Cremonini et Catherine Lauvergeat. Résultat : un site à multiples facettes qui mélange les matériaux et reste plaisant pour le regard des riverains.

Bouclier habité
La contrainte stimule l’architecture. Le postulat est connu et il se vérifie tous les jours. L’opération des Allobroges, au nord de l’agglomération dijonnaise, a valeur de démonstration. Les difficultés présentées par le site ont nourri la réflexion des architectes.